Trois ans après Interstellaires, la Rousse libertine revient avec un nouvel opus supervisé par Feder. Nous l’avons écouté et on vous dit ce qu’on en pense !
Depuis quelques années, Mylène Farmer est une femme émancipée. Longtemps liée musicalement à son pygmalion Laurent Boutonnant, elle s’offre désormais des petites escapades chez d’autres compositeurs du moment comme Moby, Red One, Archive, The Avener, Martin Kiersenbaum. Pour Désobéissance, son nouvel album, elle a notamment fait appel au DJ niçois Feder pour produire la majorité des titres. Dans les signatures on retrouve également LP avec qui Mylène partage un duo. Et après plusieurs mois de teasing, la sortie de trois singles et deux passages télé, ça y est ! On peut enfin écouter l’album ! Et on peut dire qu’il s’agit d’un vrai retour gagnant pour Mylène !
Alors oui, la patte de Feder rend le virage surprenant (souvenez-vous de la sortie de Rolling Stone qui nous avait déroutés). Mais avec le recul, l’ensemble se montre furieusement efficace ! Les tempos sont entêtants, les sonorités modernes et Mylène ose enfin assumer ses graves à la Marianne Faithfull dans des chansons moins noires qu’à l’accoutumée. On pourra citer Get up Girl et ses accents folk, la délirante Histoire de fesses (hymne aux plans cul anti presse people que n’aurait pas reniée Stromae) ou encore l’envoutante Prière.
Mais c’est surtout avec la chanson titre Désobéissance que Mylène frappe fort ! « A l’audace je fais le serment des mots d’amour, plus le temps d’être à contres-sens », clame-t-elle dans cette hymne à l’acceptation composée par un mystérieux Leon Deutschmann. Les fans de la chanteuse période Boutonnat seront aux anges ! Tout comme avec l’implacable ballade Retenir l’eau, caution lacrymale pour les prochains concerts. Et cela tombe plutôt bien car Europe 1 vient de confirmer que Mylène Farmer serait en résidence à La Défense Arena courant 2019.
Nous on y sera, et vous ?