4 avril 2020

A l’heure où nous écrivons ces lignes, les municipales n’ont pas encore eu lieu. Nous nous sommes donc penchés sur le volet LGBT+ dans le programme électoral des candidats parisiens et fait le comparatif avec Bruxelles. Paris est-elle plus soucieuse de la communauté LGBTQI+ ? Davantage de mesures doivent-elle être adoptées pour répondre aux attentes ? Pour vous, lecteurs, Garçon Magazine fait le point.
Par Julien Antoine
Paris :
Qu’est-ce qui a déjà été fait ?
En 2018, la maire en exercice du grand Paris, Anne Hidalgo, a mis en place une série de 32 mesures à destination des personnes LGBTQI+, en partenariat avec les mairies des 20 arrondissements. Parmi elles :
- La formation des agents de la fonction publique (policiers, gendarmes, etc.) sur les questions LGBTQI+, en matière d’accueil, prise en charge et accompagnement des personnes.
- Des campagnes de sensibilisation sur les discriminations à caractère sexiste et LGBTphobe et le harcèlement dans le monde du travail, les services de santé, le milieu sportif et scolaire, en ligne, dans les transports et les lieux publics.
- Un renforcement des politiques d’inclusion sur ces mêmes thématiques, comme auprès des personnes âgées (lancement d’une « grey pride », interventions dans les EHPAD, assistance à domicile) et des personnes handicapées.
- Un accompagnement des jeunes et des migrants LGBTQI+, respectivement rejetés dans leurs familles et/ou leurs pays d’origine, au même titre que les actions associatives.
- Le suivi du projet de création d’une application mobile permettant de signaler en temps réel une agression par l’association LGBTQI+, Flag !, au même titre que la mise en place d’un référent LGBTQI+ dans les commissariats, Michael Bucheron.