Le gouvernement a officiellement lancé sa plateforme anti-discriminations, vendredi 12 février. Dans la prise en charge des violences et actes de haine, le dispositif va ainsi porter les questions LGBQI+.
Enfin ! Projet phare du gouvernement, la plateforme anti-discriminations va encadrer les violences contre les minorités, dès vendredi 12 février, incluant ainsi la communauté LGBTQI+. “Que vous soyez victime ou témoin, nous vous écoutons et vous accompagnons pour agir face aux situations de discriminations. Nous pouvons aussi vous accompagner ou vous orienter en cas de violences et de propos haineux.”, peut-on lire sur le site. Via un tchat en ligne et par téléphone, au 39 28, le dispositif va ainsi couvrir les propos, les violences et les discriminations dans les signalements. Ces plaintes concerneront ainsi toutes les sphères et formes de violences : crimes de haine, discriminations à l’école et dans le sport, etc. Tout cela du lundi au vendredi, de 9 à 18 heures, et non le week-end…
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Cette initiative fait suite à une annonce présidentielle, deux mois plus tôt. En décembre 2020, en effet, Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d’un dispositif dédié aux discriminations pendant un entretien pour Brut. En réaction à cette initiative, la ministre chargée de l’égalité des chances et entre les femmes et les hommes, Elisabeth Moreno, a annoncé la prise en charge du dossier, aux micros d’Europe 1 et de France Inter. “L’une des insultes les plus violentes dans les cours d’écoles ou les stades, c’est ‘pédé’. Il faut commencer par éduquer, par sensibiliser. Nous allons créer un site internet sur lequel le corps enseignant pourra trouver tous les outils, les éléments de langage.”, avait-elle déclaré pour justifier l’urgence à mettre en place une telle plateforme.
Une alternative à un dispositif existant
A l’aube du premier confinement, l’association Flag! a lancé sa propre plateforme de signalements. En temps réel, les personnes victimes de discriminations de toute forme ont ainsi la possibilité de signaler l’acte sur l’appli. Un projet que l’adjointe au ministre de l’intérieur, Marlène Schiappa, a marrainé. Aujourd’hui, ce qui semble pourtant être une solution à l’encadrement des violences, la nature du dispositif a été portée à l’échelle gouvernementale. Mais, cela va-t-il être suffisant ?
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