Hustler White, Boys don’t cry, Mulholland Drive, Laurence Anyways… Revivez l’ambiance des meilleures scènes de films LGBTQI+ cultes du cinéma.
Scènes de films LGBTQI+ cultes : Hustler White, “La quête du client”
En pleine rue, deux hommes, en petite tenue, font du charme aux passants et automobilistes. Les fréquentations sont faibles. En conséquence, les deux gigolos mettent en place un défi ; trouver en premier un client. Tour à tour, ils se dandinent pour être le meilleur. Quelques minutes après, une voiture s’arrête devant l’homme à lunettes et chauve. Le défi se termine alors avec une victoire incontestée. Divin !
Scènes de films LGBTQI+ cultes : But I’m a cheerleader, “La sortie”
Loin de l’institut religieux centralisateur de “thérapies de conversion”, un groupe d’ami.e.s sort dans une boite gay pour oublier la pression de l’éducation mortifère. L’héroïne principale, Megan, est étonnée d’atterrir dans un tel endroit, avant de rapidement avoir confiance. Attirée par sa comparse Graham, interprétée par Cléa DuVall, elle se laisse porter par l’ambiance dansante des lieux. Mais, ce n’est pas sans mal puisque la jeune femme est vite prise par un sentiment de jalousie.
Scènes de films LGBTQI+ cultes : Boys don’t cry, “L’assassinat”
Dans la maison familiale de Brandon, une altercation entre ami.e.s a lieu. Le regard laisse transparaître une haine incommensurable à l’encontre du héros. En cause, l’identité de Brandon ne plaît pas, puisque que le personnage se révèle être transgenre. Des pleurs et de la colère se font entendre. A son point culminant, les deux hommes présents, qui possèdent respectivement un pistolet et une arme blanche, tuent la mort puis poignardent le héros. Une scène macabre et hautement tragique.
Scènes de films LGBTQI+ cultes : Mulholland Drive, “La première fois”
En quête de sa vraie identité, Rita pénètre dans un appartement, accompagnée de sa nouvelle amie Betty. Elles découvrent le cadavre d’une femme morte depuis plusieurs jours. Terrifiée, Betty recoiffe Rita d’une perruque blonde. Plus tard, la même nuit, les deux femmes font l’amour pour la première fois et deviennent ensuite amantes. « Tu l’as déjà fait ? » demande Betty au début de la scène sensuelle. « Je ne sais pas. » amnésique, Rita répond. « Et toi ? » Ensuite, les deux femmes se caressent et s’embrassent tendrement sur le fond d’une musique dramatique. Durant quelques minutes, la scène est l’un des moments les plus doux de ce film et un contraste avec son côté psychédélique.
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Scènes de films LGBTQI+ cultes : Les chansons d’amour, “Le baiser de nuit”
En pleine nuit, Ismaël déambule dans les rues de Paris. A chaque devanture d’établissement qu’il aperçoit, le jeune homme fait un lien avec l’homme qui l’aime (et qu’il aime aussi). Au terme d’une soirée noyée dans l’alcool, il revient dans le lieu où se trouve l’homme désiré, Erwann. Tout en chanson(s), la déclaration d’amour se fait timide. Finalement, cette improbable performance artistique par fenêtre juxtaposée se termine à l’extérieur. L’acte d’amour va enfin prendre place. Les deux s’embrassent alors tendrement. C’est de toute beauté !
Scènes de films LGBTQI+ cultes : The kids are alright, “La surprise”
Lors d’une conversation familiale, Laser est gêné par ces deux mères, elles-mêmes en couple depuis vingt ans. Nic et Jules donnent du courage à leur fils pour son coming-out, s’assurant que cela ne pose aucun problème. Cependant, ce n’est pas ça qui gêne le jeune Laser. Sans prévenir leurs mères, sa sœur Joni et lui ont contacté la banque de sperme pour retrouver leur père. « Vous avez cru que j’étais gay ?! » demande Laser et leurs mères, stupéfaites,qui mentent tout de suite, mais sans persuasion. Une situation absurde et drôle, mais, dans le même temps, inquiétante pour les deux mères qui restent frappées par la volonté de leurs enfants de rencontrer leur père.
Scènes de films LGBTQI+ cultes : Laurence anyways, “La révolution”
Après des jours d’hésitation, Laurence Alia se décide enfin à faire son retour au lycée où il enseigne. Dans la classe, les élèves bavardent en attendant son arrivée. Alors, quand le professeur fait son entrée dans la classe, un premier blanc s’immisce dans le lieu. Mais, une élève finit par briser la glace en lui demandant de reprendre là où il en était. C’est la consécration. Dès lors, la marche en direction du réfectoire est une parfaite vitrine de regards à son égard. Les premiers sont différents, les autres sont plus que positifs et les derniers demeurent des juges. A son point culminant, c’est l’impression de son collègue qui vient consacrer cette kyrielle de jugements, en particulier lorsque Laurence crie à “La Révolution”. Magnifique !
Scènes de films LGBTQI+ cultes : Love is strange, “Le piano”
Lors d’un déjeuner avec des amis, George et Ben décident de jouer une petite performance pour divertir les invités. Le premier joue au piano, et le deuxième chante la chanson de Brook Benton et Dinah Washington You’ve Got What It Takes. Un titre d’amour symbolique dans lequel les deux personnages expriment leur amour l’un à l’autre. Ben et George font de leur mieux pour réinterpréter la chanson et pour profiter de ce bon moment dans une ambiance conviviale. On remarque dans un petit extrait de la scène deux hommes qui se caressent. À la fin de la scène Ben et George sont heureux de pouvoir célébrer leur amour, et le public reste enchanté par ce petit spectacle.