Pour cette avant-dernière journée, le Queerscreen Festival met à l’honneur une série de courts-métrages. Le premier, Ruines, suit les aventures nocturnes et particulières de deux jeunes hommes dans la fleur de l’âge. Un second, Baltringue, introduit la rencontre entre deux anciens détenus. Soit deux magnifiques films sur l’exploration de la sexualité.
Ruines de Benoît Duvette
Dès l’ouverture de Ruines, un jeune homme, dont le nom nous est inconnu, parcourt les sentiers sans but apparent. Il boit ce qui semble être une eau de vie (de l’absinthe, peut-être). Pas à pas, il touche son corps, partie après partie, et se déshabille aussi. En cela, l’exercice semble coïncider avec la découverte de la sexualité et du plaisir solitaire. De l’autre, un autre jeune garçon fuit une situation mystérieuse et semble chercher une aide aux alentours. Que va-t-il donc ressortir de ces deux situations ? Une rencontre va-t-elle avoir lieu ? Film à découvrir à partir de 15h, dans le cadre du Queerscreen festival.
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Baltringue de Josza Anjembe
Il n’y a pas de place pour la gentillesse en prison. C’est là où Issa a passé les deux dernières années, en faisant de la charpente. Le jeune incarcéré va bientôt sortir de la prison où l’homophobie et les insultes font partie de son quotidien. À quelques jours de sa sortie, il rencontre Gaëtan, incarcéré pour quelques mois encore. Cette rencontre va bousculer la vie déjà perturbée d’Issa. Comment peut-on avoir confiance en l’amour et en l’autre, quand l’humanité n’existe plus dans le milieu où l’on vit ? Une histoire douce et tendre. Le deuxième court-métrage de Josza Anjembe prouve que l’amour existe partout. Film à découvrir dans le cadre du Queerscreen Festival.
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