Depuis sa création, Welcome City Lab n’a eu de cesse de mettre à l’honneur les start-ups françaises talentueuses. Culture, événementiel, tourisme… Fort de cet accompagnement, l’incubateur est devenu LA référence multisectorielle en France et dans le monde. À l’heure où la pandémie a fortement impacté l’économie et l’entrepreneuriat, il a su rebondir efficacement. Son représentant, Laurent Queige, fait un état des lieux.
En cette période compliquée, quelle a été votre contribution à destination des start-up incubées ?
Avec Welcome City Lab, nous avons accompagné nos start-up pour qu’elles affrontent la crise et qu’elles bénéficient des aides du gouvernement. Ce n’était pas évident, car elles n’avaient pas les bons codes NAF des agences de voyage traditionnelles, de même que pour les restaurants et bars traditionnels.
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On les a aidés dans le business modèle pour diversifier leurs démarches commerciales via des services plus transversaux aux entreprises. Soit, aller chercher les clients dans la culture ou l’événementiel, qui sont initialement éloignés du secteur touristique.
Ces efforts ont-ils porté leurs fruits ?
Bien sûr. Aucune des 30 start-up que nous incubons n’a à ce jour déposé le bilan ou arrêté ses activités, en 2020. Ce qui est plutôt bon signe. Toutefois, la situation reste toujours difficile, les investissements restent suspendus et les efforts commerciaux aussi. Il est donc urgent que la situation économique puisse reprendre, sinon ça risque d’être plus grave.
La crise sanitaire a-t-elle changé la manière d’appréhender le rapport au marché touristique ?
Oui et non. Le modèle économique des start-up incubées est innovant et en parfaite cohérence avec l’évolution du marché. La crise n’a donc pas déclenché de nouvelles tendances de consommation, mais a amplifié les tendances précédentes : digitalisation des événements, valorisation des compétences en termes de formation, développement durable, etc. La nouveauté dans l’offre de services des start-up est la généralisation d’un abonnement annuel, plutôt que la rémunération à la commission, permet de mieux lisser les rentrées d’argent dans le temps et de réduire l’impact de la crise.
Découvrez la suite de l’interview avec Laurent Queige, responsable de Welcome City Lab, dans le nouveau numéro de Garçon Magazine.