Dieter Truppel est directeur artistique au Portugal. Amoureux des arts, le jeune homme aime se retrouver dans les photos, moyen pour lui de constater la confiance qu’il a acquise, le parcours qu’il a entrepris. Confiné comme nous tous, il nous ouvre les portes de sa charmante vie, le temps d’une interview.
Vous êtes l’un des seuls et beaux hommes aux cheveux roux, Dieter…
C’est assez curieux d’entendre ça car j’ai passé toute mon adolescence à détester ma couleur de cheveux. J’avais l’habitude de me les teindre tous les 3 mois. Je suis donc flatté.
Le rejet de soi est très courant chez les jeunes roux en raison de l’intimidation qu’ils subissent, surtout lorsque vous êtes couvert de taches de rousseur.
On voit beaucoup de tatouages sur votre corps. Ont-ils une histoire ?
Effectivement. Certains ont des significations fortes et personnelles, d’autres sont moins complexes, plus frénétiques. Mais en général, les thèmes sont plus délicats, agressifs et superstitieux.
Vous êtes directeur artistique dans la vie professionnelle. Pouvez-vous m’en dire plus sur ce que vous faites ?
Je travaille, comme pigiste, dans des agences de publicité depuis plus de 10 ans maintenant. J’ai une formation dans la mode, les arts, ce qui me permet de jouer avec les codes esthétiques dans mes œuvres publicitaires.
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A côté de ça, je suis féru d’art. J’ai d’ailleurs lancé un projet en ce sens, @blankhotel, qui est pour moi salutaire pendant cette pandémie.
En parallèle de votre métier, vous faites du modeling. Qu’est-ce que la photo vous apporte ?
Oui et non. En général, je pense mes publications comme une vitrine chronologique, un peu comme un album photo. Concrètement, je vais chercher une photo qui représente un événement précis de ma vie. Après, oui. Il m’arrive de publier des photos simplement pour montrer que je me sens bien dans ma peau.
Dans les clichés que vous publiez, vous semblez être très confiant. Avez-vous toujours été comme ça ou avez-vous dû y travailler ?
Wow, j’ai beaucoup travaillé sur ça et je le fais encore aujourd’hui. Dans certains domaines, je vais l’être, mais dans d’autres, non. Pendant longtemps, j’ai caché mes faiblesses pour paraître plus fort.
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Mais, ce n’est plus le cas aujourd’hui puisque j’analyse beaucoup ce qui se passe autour de moi. Au contraire, je trouve que la vraie force repose sur le fait d’embrasser votre faiblesse et non l’inverse.
Aujourd’hui, vous sentez-vous accompli ou avez-vous plus à prouver ?
Je me sens rarement accompli, j’ai encore beaucoup à prouver, mais à moi-même, pas aux autres.
Pendant le covid-19, réussissez-vous à vivre librement ou est-ce difficile ?
Étrangement, je vis bien, oui. J’ai commencé de nouveaux projets, en littérature et au cinéma. J’ai eu quelques rendez-vous amoureux aussi.
Quels sont vos projets pour les mois à venir ?
D’abord, j’espère vraiment que nous serons vite sortis de cette situation (la covid-19). Je souhaite en effet étudier à l’étranger pendant un certain temps. Et puis, les voyages me manquent aussi.
Avez-vous un message à adresser à nos lecteurs ?
Soyez gentil avec les autres, mais soyez plus gentil avec vous-même.
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