Dans son nouveau clip, Respire encore, Clara Luciani célèbre les nuits dansantes et la diversité. Une belle ode offerte à notre communauté, disponible depuis le 11 juin, sur toutes les plateformes de streaming.
Enlevez les masques, revenez danser ! À l’approche de l’été, Clara Luciani fait un retour en force avec son tube idéal, Respire encore. Tel un hymne en faveur de la nuit, elle mobilise à nouveau les troupes pour qu’ils revivent une existence normale. « Il faut que ça bouge, tremble et transpire. Dans le bordel des bars le soir, débraillez-vous dans le noir. Il faudra réapprendre à boire et à respirer encore. », entonne la chanteuse dans un refrain divin comme jamais.
Retrouvez également : « Soirée Draguisée », sept épisodes de shows et de drames
Dans un immeuble à l’abandon, l’artiste convie une flopée de personnalités queer et racisées. Au fil des pièces, elle suit une itinérance endiablée, mettant un terme à la période qui a figé beaucoup de choses et d’humains en cette crise sanitaire. « Elle veut danser, s’oublier, ne pas s’asseoir et qu’on la regarde et la drague. », clame-t-elle, joyeuse. Tout sourire, la jeune interprète se laisse porter dans la mouvance de la fête. Et ce, jusqu’à la sortie en extérieur… et de la caravane. Une belle manière de reprendre son souffle, sans protection. Magnifique !
Une icône gay en devenir ?
Dès le début de sa carrière, Clara Luciani n’a cessé de casser les codes et de donner la parole à la diversité, incluant ainsi la communauté LGBTQI+. Dans son clip La grenade (titre phare de son premier album) déjà, la chanteuse brise la binarité du genre, s’affichant avec un costume masculin et enchaînant ses couplets dans une voix divinement forte. Ce qui démontre une réelle volonté à être égale à l’homme, comme tout féministe qui se respecte.
Relisez aussi : La Femme fait couler “le sang de [s]on prochain”
Avec son nouveau projet musical, Cœur, l’icône française s’imprègne d’une mise en avant des minorités. En conséquence, son tube Le reste s’approprie l’essence du film avant-gardiste Les demoiselles de Rochefort (Jacques Demy), à la sauce moderne. « Avec son habituelle façon de chanter en clair-obscur les sentiments, elle redonne, une fois de plus, un peu de légèreté à la rupture, portée par l’effervescence d’un futur déconfinement. », écrit la journaliste Léa Mabillon dans un article du Figaro dédié à l’artiste.