Cette enquête nationale sur la bisexualité est née d’un constat commun de quatre associations SOS homophobie, Act Up-Paris, Bi’Cause et le MAG Jeunes LGBT : les personnes bisexuelles sont invisibilisées dans la société, parfois même dans les milieux LGBT, et les violences spécifiques qu’ils et elles subissent sont méconnues. voici quelques extraits, retrouvez l’intégralité du rapport en cliquant ici.
Le terme de bisexualité, que ce soit de manière positive ou négative, est reconnu par presque toutes les personnes interrogées. En effet, 98% ont une réponse évoquant une conception liée à ce terme : seules 2% disent que cela « n’existe pas »
Parmi nos répondant-e-s, 75 % d’entre eux / elles déclarent connaître un-e ou des bi-e-s, 14 % n’en connaissent pas dans leur entourage et 11 % ne savent pas s’ils ou elles connaissent des bisexuel-le-s. Nous pouvons donc voir que la très grande majorité des répondant-e-s connaissent, ou du moins sont en contact, avec la bisexualité, ce qui leur permet de mieux appréhender notre questionnaire.
Lorsqu’il s’agit d’une relation avec peu de contraintes, on constate que les répondant-e-s sont tolérant-e-s. Plus de trois quarts d’entre eux-elles acceptent cette idée. Ceux-celles qui ont répondu le plus positivement sont les bi-e-s, avec 97 % qui pourraient coucher avec une personne ayant la même orientation (voir tableau 4.B). Comme le dit cette enquêtée : « Je le suis moi même, ce serait malvenu de faire une discrimination.