STRAIGHT CHEXXX : QUAND LE PORNO EST UNE (AUTO)BIOGRAPHIE QUI NE DIT PAS SON NOM !

Prenez des acteurs porno auxquels est accolée - à tort ou à raison - l’étiquette de « gay for pay ».  Ajoutez-y un ex-minet du X devenu réalisateur au sein d’une grosse boîte...

Prenez des acteurs porno auxquels est accolée - à tort ou à raison - l’étiquette de « gay for pay ».  Ajoutez-y un ex-minet du X devenu réalisateur au sein d’une grosse boîte de prod. Lier le tout par un scénario qui puise dans la vie même des intéressés et vous obtenez « Straight Chexxx », un film porno gay aux qualités cinématographiques et fantasmatiques remarqués. Diffusé sur PinkX à partir du 12 janvier à minuit, il mérite qu’on lui consacre ces pages. 

Une hétérosexualité à l’épreuve des faits  

« Straight Chexxx » s’intéresse à un groupe de jeunes hommes qui évoluent dans le même quartier, à Las Vegas. Certains se connaissent déjà, parfois intimement, quand d’autres se découvrent. Il y a notamment le romantique (Markie More) qui souffre d’être amoureux de son pote viril (Frank Long) qui ne veut le considérer que comme un ami. Le coach sportif (Jimmy Clay) qui est à voile et à vapeur avec la complicité de sa chérie (Carolyn Pierce). Et l’hétéro aspirant comédien (Quentin Gainz) qui gagne de l’argent en étant camboy. C’est ce personnage, au début « gay for pay », qui donne au film son titre. « Straight Chexxx » joue en effet avec les mots « straight » (hétéro), « check »  (chèque, fric) et « xxx » (le porno). 

Il est intéressant de noter que la plupart des acteurs du film sont régulièrement taxés de « gay for pay » : Quentin Gainz, Frank Long… et Markie More. Or ce dernier a fait l’année dernière une révélation bouleversante alors qu’il avait pensé arrêter le porno :   

« J’ai toujours ressenti en moi un appel pour aider les gens… Les années passant, ce sentiment est devenu incroyablement plus intense. À partir de maintenant, pour chaque nouvelle scène, je donnerai 150 dollars à la Gay Straight Alliance Network. En plus, NextDoor offrira à la même association 100 dollars pour chaque scène que je tournerai. Ce n’est que le début, je sais que de grandes choses vont venir… »

Retrouvez la suite de notre critique dans le nouveau numéro de Garçon Magazine disponible ici.

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