
Les Bavardes est lancée en 2017. Pendant trois ans, les militantes de l’association lesbienne ont œuvré pour faire rayonner la communauté LGBTQI+. Pour Garçon Magazine, Blandine Carles, coordinatrice chez Les Bavardes, revient aujourd’hui sur les actions menées de l’association amiénoise.
Dans quelles circonstances vous êtes-vous lancé dans l’aventure « Les Bavardes » ?
J’ai eu l’occasion de rencontrer une des créatrices de l’association Les Bavardes pendant mes études. Intéressée par les mouvements féministes, j’ai voulu en savoir plus et j’ai participé au « blabla mensuel » qui était sur le thème des diktats de la beauté, en mai 2018. De fil en aiguille, j’ai participé à plus d’événements. Et maintenant je suis, avec les autres membres de l’asso, à l’initiative de ces évènements.
Dans quelles grandes actions LGBTQI+ vous impliquez-vous depuis l’exercice de vos fonctions au sein de l’association ?
Les bavardes font parti d’un collectif regroupant les assos lgbtqi+ d’Amiens. Nous organisons ensemble un festival IDAHOT à l’occasion du 17 mai. L’an passé, nous avons organisé avec ce collectif la marche des fiertés d’Amiens, qui est cette année, prévue le 19 septembre.

Vous parlez justement de la marche des fiertés amiénoise, que Flash Our True Colors a organisé en collaboration avec les associations LGBTQI+ locales comme la vôtre. Avez-vous pris part au projet ? De quelle manière ?
Effectivement, les Bavardes font partie des assos co-organisatrices de la marche. J’ai pris part au projet, car le collectif m’a proposé d’être la maîtresse de cérémonie de cette première marche des fiertés amiénoises avec Talya.
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D’avoir eu ce rôle pour cet évènement si important pour la ville et ses habitant.e.s m’a touché et ravi. J’ai pu clamer haut et fort la diversité des habitant.e.s amienois.e.s.
Par cette initiative symbolique, est-ce là un bon signe pour l’évolution des mentalités ? De même pour l’ouverture de mesures politiques locales et LGBTQI+ concrètes à Amiens ?
C’est un pas en avant, mais il y a encore beaucoup de travail pour qu’Amiens et les politiques locales acceptent la diversité de ses habitant.e.s et répondent aux revendications que nous avons.