Le président brésilien Bolsonaro a déclaré : « Nous devons cesser d’être un pays de pédés »

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Source : Flickr

Alors que son pays compte parmi les plus touchés au monde par la pandémie du COVID-19, Jair Bolsonaro, le président fièrement homophobe du Brésil, a déclaré que sa nation devait « cesser d’être un pays de pédés ».

C’est lors d’un discours au palais présidentiel de Brasilia que le président brésilien a fait cette déclaration. Il a utilisé le mot portugais « maricas », qui est « un terme d’argot offensant pour les homosexuels », rapporte le Washington Post, que l’on peut traduire par le terme « pédés » en français. « Je regrette les morts. Je les regrette vraiment », a-t-il dit, selon une traduction de PinkNews . « Mais nous allons tous mourir un jour. Il ne sert à rien de fuir la réalité. Nous devons arrêter d’être un pays de pédés. … Nous devons y faire face et nous battre. Je déteste tous ces trucs de pédés. », a-t-il poursuivi.

Le Brésil a enregistré près de 5,7 millions de cas du nouveau coronavirus et près de 163 000 décès, selon le New York Times . Le pays, que le Times a qualifié d ‘« épicentre mondial » de la pandémie, est le deuxième derrière les États-Unis concernant les décès dus aux coronavirus.

Bolsonaro, un homophobe assumé

En effet, Jair Bolsonaro est un ennemi de longue date de la communauté LGBTQ+ au Brésil, depuis maintenant trois décennies. Ce dernier n’a jamais caché son homophobie et cette déclaration est loin d’être le premier dérapage du leader brésilien. Pour rappel, en 2011, ce dernier avait déclaré au magazine Playboy qu’il serait incapable d’accepter un fils gay et « préférerait le voir mort ». « Bolsonaro a également multiplié les phrases sexistes », martèle Le Parisien, qui ressuscite les déclarations du président sur la naissance de sa fille : « un moment de faiblesse », selon le président brésilien. En juillet dernier, Bolsonaro avait assuré qu’il n’irait jamais à un défilé gay ou une marche des fiertés parce qu’il croyait en Dieu et qu’il possédait « de bonnes manières ». Voilà qui n’est pas très glorieux !

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