Chaque mercredi, on met à l’honneur des courts-métrages gays. Après Max, on vous présente Par un regard de Théodore Tomasz.
Le pitch Courts-Métrages gays de : Par un regard
Par un regard relate les histoires croisées de deux couples. L’un est lesbien, l’autre gay. Les deux composantes de chaque relation vivent dans un monde que tout oppose. Pendant que Gaëlle et Louis ont un entourage bienveillant, Emy et Bastien luttent au quotidien pour se conformer aux standards que leur famille (Bastien) et amis (Emy) leur imposent. A tel point qu’ils vont faire tout ce qui est en leur pouvoir pour les préserver de ce climat LGBTphobe. Mais, cette sûreté voulue ne sera pas sans conséquences. Un drame inévitable va-t-il avoir lieu, une mort, un accident… ? Percutant !
Pourquoi on aime ce film ?
“Les LGBTphobies tuent !”. Ce sont dans ces termes que réside toute l’essence de Par un regard. Au travers de quatre regards, le court-métrage illustre sans cache les actes haineux présents dans tous les milieux sociaux et les lieux de vie. Des violences sexistes aux discriminations sexuelles, ni les femmes ni les hommes ne sont épargnés. A son paroxysme, le réalisateur Théodore Tomasz ne fait la passe sur aucun élément. C’est là le meilleur moyen de représenter fidèlement la dure réalité que vit une personne LGBTQI+, jeune ou âgée. Poignant !
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Focus sur une scène : La dispute familiale
Alors que Bastien vient tout juste de rompre avec Louis, la seule personne qui lui apportait la joie et l’aisance, le jeune lycéen fait son retour chez lui. A ce moment, il fait face à un autre problème : la découverte des photos. Des réprimandes paternelles, Bastien sort du silence et se rebelle. Il se libère du poids de la pression et du joug, de l’obligation à réussir dans la vie, à faire ce que le père souhaite. A son terme, il s’oppose incroyablement à la soumission que subissent sa mère et lui-même. Sans voix, le père se retrouve complètement abasourdi et ne sait que répondre. Suivant cette dispute, Bastien quitte le domicile familial. Sacrée rébellion !
Qu’avez-vous pensé de ce troisième court-métrage, Par un regard ?