Rencontre exclusive avec Max Guazzini, ancien Président du stade français et ancien président du Groupe Energie, qui est à l’initiative du célèbre calendrier des Dieux du stade où les plus beaux rugbymen se montrent à nu. Un calendrier qui a connu un énorme succès en particulier dans la communauté gay.
Vous êtes le créateur du calendrier des Dieux du stade, comment vous est venue cette idée ?
C’était en l’an 2000, on était champion de France de Rugby et un magazine, qui n’existe plus aujourd’hui, avait publié des photos de sportifs dénudés, parmi eux il y avait un de nos joueurs qui était accroupi avec un ballon devant son sexe. C’est à partir de là que l’idée de lancer un calendrier avec nos champions à poils m’est venue.
Le calendrier devait être un one shoot, mais devant son succès, ma nièce, qui m’a fait rencontrer le photographe Chris Gaultier à l’origine des photos du premier calendrier, a insisté pour qu’on en refasse un autre et de fil en aiguille, on a continué à en faire aux vues de sa réussite.
Les joueurs ont-ils facilement accepté le projet ?
Au rugby, les joueurs sont très libérés, on n’a donc eu aucun problème avec eux. C’étaient plus les copines, ou femmes des joueurs qui ne voulaient pas qu’ils soient dedans… Ce que je peux comprendre puisqu’elles les mettaient sur le marché (rires).
Lorsqu’on regarde votre parcours de communicant, vous êtes quelqu’un de très provocant ; vous avez largement introduit le spectacle dans le sport pour le rendre plus vivant…
J’ai travaillé pour la radio NRJ en tant que directeur des programmes j’ai donc le sens du spectacle. Par exemple, j’ai intégré la musique dans le stade afin de créer une ambiance. J’ai aussi lancé les fameux maillots roses ou encore fait rentrer un ballon de rugby tiré par des chevaux.
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À part Bernard Tapie, personne n’avait fait ça avant. Il fallait un peu dépoussiérer tout ce qui entourait ce sport et les joueurs aimaient que nous soyons différents !
Quelles ont été les meilleures ventes du calendrier ?
C’était le calendrier de 2005. Comme celui de 2004 s’est vite épuisé et qu’il s’est donc limité au tirage, son succès a propulsé les ventes de celui de 2005 à plus de 190.000 exemplaires. Un extraordinaire record pour l’époque. C’était de ce fait une ressource appréciable pour le club.
Il y avait aussi un aspect caritatif dans la vente de ces calendriers…
Oui, une partie des revenus issus des ventes partait à une association qui changeait chaque année. Nous avons ainsi aidé de très nombreuses associations dans différentes causes comme la santé, le handicap…
Découvrez la suite de l’interview avec le créateur des Dieux du Stade dans le nouveau numéro de Garçon Magazine.