Titre phare sur le marché de la presse gay gratuite en France, Qweek a passé le palier du 100e numéro. Un événement que la rédaction entend célébrer comme il se doit, lors de la fête de la musique. Mais, en attendant, on revient pour vous sur l’historique du média, année après année.
À la genèse…
Qweek, mot-valise qui tire son inspiration des termes “queer”, “Qweek” et “quick”, voit le jour en 2011, grâce à Jean-François Fort. « Qweek a succédé au magazine e-m@le. Ce dernier était une licence que j’exploitais et j’ai décidé à l’époque qu’il était temps de prendre mon indépendance. », explique l’ancien directeur de publication de la revue. Dès lors, son identité, clairement affichée, réside dans le fait de « proposer un contenu accessible, facile et rapide à lire. Et ce, dans les endroits festifs et de consommation LGBT ». Et ce, dans le même style qu’un agenda.
Ainsi, dans un nombre limité de pages d’abord, le magazine donne le ton à la représentation et à la visibilité de la communauté gay à Paris. Numéro après numéro, des photos hot, des brèves, des articles culturels sont au rendez-vous. Un ADN que va maintenir chacun des gérants successifs, au fil des années.
http://topbankinfo.ruDu changement du magazine
Lorsqu’il prend les rênes du média, en 2015, Christophe Soret élargit la diversité des sujets traités, tout en augmentant la taille (paginale) de la revue. « J’ai été heureux de passer la main à Christophe qui a su avec son équipe redonner une nouvelle dynamique à Qweek. Si aujourd’hui le premier gratuit gay parisien fête son 100e numéro, c’est grâce à lui. », confie l’ancien directeur de publication. En tout cas, à compter de ce moment, nous y retrouvons des rubriques inédites : Qweek infos, créature du mois, portfolio cover, agenda, association, etc. Et ce, toujours sur le volet parisien.
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Au cours de l’été 2019, le manque de représentation LGBT à l’échelle des différentes localités, en France Métropolitaine, amène une réflexion au sein de la rédaction. De cela, l’ajout de pages régionales, en octobre 2020, coïncide avec un gain de succès supplémentaire. Loin de Paris, les lecteurs se pressent dans les établissements partenaires pour obtenir leur exemplaire… À Amiens, Lille, Nantes, Rennes, Rouen, Strasbourg, Metz et ailleurs.
Toutefois, l’arrivée de la pandémie, fin 2019, amène la direction du média à faire machine arrière pour revenir à un positionnement parisien, puis à une mise sur pause dans la sortie des éditions suivantes. Et ce, à sa grande tristesse (comme à celle des lecteurs). Du moins… jusqu’à aujourd’hui, puisque Qweek entend frapper très fort avec son centième numéro, reprendre l’intégralité de ses missions journalistiques, et enfin faire son retour.
Retrouvez l’article sur l’histoire de Qweek dans le nouveau numéro de Garçon Magazine disponible ici.