Dans ses clichés, tous en noir et blanc, Olissot propulse ses modèles au rang de beauté nue antique, et ce jusque dans ses plus infimes détails. Soit, une manière de vouer un culte au mâle dans tout ce qu’il incarne. Le professionnel de la photographie en discute avec nous.
Peut-on dire de vous que vous êtes un photographe qui donne une voix aux corps ?
Hum ? Pas vraiment. Avec la photographie, j’essaie surtout de faire parler la lumière sur le physique et de révéler au détour d’un rayon de soleil, un mouvement, un grain de peau, une fragilité, une émotion et parfois la bestialité ou la sensualité de l’homme.
Vos clichés sont toutes en noir et blanc…
C’est pour moi une approche sans concession d’un style brut. Cette absence de couleur correspond bien à la tension que je veux mettre en avant. C’est un peu le combat de l’ombre et de la luminosité, d’une certaine manière.
Comment sélectionnez-vous les personnes qui posent pour vous ?
J’ai des profils très variés dans mon travail, des mannequins professionnels, des modèles confirmés ou amateurs. C’est chaque fois un échange, une implication commune et surtout l’envie. Nous nous choisissons mutuellement, je crois.
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Dans certains de vos clichés, il y a un focus sur des détails de leurs corps…
Je suis totalement fasciné par ça. Pour moi, c’est un monde à part. Ce détail devient tout à coup, le sujet principal et le reste n’est plus qu’un décor qui disparaît dans un flou.
Quelle est votre actu pour les semaines et mois à venir ?
Je ne suis pas un photographe de mode, mais j’aime bien me prêter à ce jeu-là de temps à autre. Une belle série dans un magazine va bientôt sortir puis pour d’autres supports a étrangers également.
Un petit mot à nos lecteurs pour qu’ils vous découvrent sur Insta ?
Les gens qui me suivent sur Instagram ont une sensibilité similaire à la mienne, j’espère pouvoir encore explorer mille variations sur ce même thème : l’homme. Alors, pourquoi ne pas entrer, vous aussi, dans ma communauté.
Crédit photos : @olissotstudio / Instagram