À chaque numéro, nous laissons la parole à notre lecteur favori, Alexandre qui livre, sans filtre, un sujet qui lui tient à cœur, sur sa vie ou bien un engagement quelconque. Pour cette seconde histoire, le jeune homme a choisi de se confier sur ses vacances. Et, c’est pour le moins torride à souhait.
Chers lecteurs qui suivent mon quotidien,
Les vacances, ça vous connaît ? Pour ma part, j’en ai eu de belles, en septembre dernier. J’avais déjà voyagé seul en France, jusqu’à présent, mais c’était la première fois que je le faisais à l’étranger. Je ne te raconte alors pas le stress que je pouvais ressentir.
Après avoir demandé conseil à de nombreux contacts, j’ai opté pour Gran Canaria. On m’avait dit que je n’allais pas m’ennuyer et que j’allais pouvoir rencontrer des gens facilement. Néanmoins, je ne parle pas un mot d’espagnol et mon anglais oral est pitoyable.
Finalement, j’ai sauté le pas, car j’avais clairement besoin de décompresser après cette année terrible. J’ai donc réservé mes vacances le mardi pour partir le dimanche. Et mon dieu que j’ai bien fait.
Un séjour libre et peu préparé
Dans ma tête, j’avais plus ou moins planifié ces deux semaines : balades, découvertes et randonnées. Je suis une personne assez organisée donc je ne voulais pas me retrouver à ne rien faire. Je m’étais quand même octroyé quelques moments de liberté et de détente. Mais dès le premier jour, les choses ne se sont pas déroulées comme prévues.
J’ai eu la chance de rencontrer un francophone avec qui je me suis lié d’amitié et avec qui j’ai passé toutes mes vacances. Tu vas te dire : « ils ont dû coucher ensemble ». Perdu, c’était mon confident, une personne avec qui je pouvais discuter de tout et surtout déconner. Nous avons eu de très bons moments et cela m’a rassuré de pouvoir parler en français.
Des vacances bien masculines… et gays
Soleil, piscine, plage et amitié, que demander de plus ? Des hommes ? Bien sûr, il y en a à la pelle. J’ai passé mes deux semaines à Maspalomas, au centre du quartier gay. Même mon hôtel, Le Ritual, l’est. Des drapeaux arc-en-ciel flottent dans tous les coins. Les boutiques vendent des sous-vêtements, des maillots de bain, des tenues … des sexshops… des bars communautaires partout … Tout est fait pour qu’un homo se sente lui-même. En somme, c’est un peu la pride tous les jours, là-bas.
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Qui dit quartier gay, implique Grindr à chaque coin de rue. Je pouvais voir les profils jusqu’à 200 mètres tellement il y avait de gens à proximité. Messages, Taps… ça n’arrête pas une minute. Et à toute heure du jour et de la nuit. Tu te doutes bien que j’ai assez bien profité d’être loin de chez moi pour expérimenter de nouvelles choses : à plusieurs, en extérieur … Je t’épargne les détails bien évidemment. Mais juste pour te donner l’eau à la bouche, j’ai vécu le meilleur plan de ma vie, pour l’instant, avec un Australien et un Roumain.