Portfolio : Alks fait de l’homme une beauté (nue) fantastique

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Alks, jeune artiste originaire de La Roche-sur-Yon, idéalise l’homme dans son approche à la photographie. Instaurant tout un monde fantastique, tout droit sorti d’un film de cinéma, il ramène ses modèles à leur état primaire, réveillant leur beauté naturelle et nue, et leur sombre intérieur. Focus avec son portfolio.

Vos clichés semblent narrer une véritable histoire, comme on pourrait en voir dans un film…

Complètement. La plupart du temps, je travaille mes photographies avec l’idée qu’il pourrait s’agir d’une captation de cinéma. Comme une image fixe qui raconte quelque chose au spectateur, en quelque sorte, où tout repose sur la mise en scène et l’imagination. Je marche aussi beaucoup au feeling, à la sensibilité et l’inspiration du moment, ce qui me permet d’évoluer constamment dans mon travail. 

Dans tous les cas, je suis très souvent attiré vers l’absurde, le fantaisiste et les atmosphères très contrastées. Les récits sombres, les ambiances tristes ou mélancoliques sont généralement le fil conducteur à ces histoires qu’on peut interpréter à sa guise. 

Dans vos clichés, vous mélangez donc photographie et cinéma. En quoi est-ce important de montrer la compatibilité entre ces deux univers, différents et proches à la fois ?

Pour moi, ces deux mondes sont extrêmement liés : l’un est fixe, l’autre en mouvement. Ils se complètent constamment et s’entremêlent sans limites, surtout aujourd’hui avec la vidéo, le septième art, les réseaux sociaux… Je prends d’ailleurs beaucoup de plaisir à me lancer des défis (parfois démesurés) et à produire quelque chose de plus fantaisiste, qui sort de la réalité. 

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J’apprécie l’idée que mes clichés puissent s’apparenter à des screenshots d’une séquence cinématographique. C’est pourquoi je travaille sur ces deux aspects en même temps. J’aime partir de rien pour créer des objets et des décors. Rafistoler des matières résiduelles pour concevoir un costume sinon toute une ambiance. Et ce, avec un simple bout de carton ou de vieux morceaux de tissus, par exemple. 

Là où beaucoup de professionnels utilisent des couleurs chaudes ou bien froides, vous avez recours aux deux. Ce qui est singulier. Est-ce un moyen de montrer que la photographie n’a pas besoin d’être rangée dans telle ou telle case ?

Pas vraiment non. C’est dû à l’amour que j’en ai, de même que pour mes inspirations : le cinéma, la pop culture. Dans le septième art, « traditionnellement », on assimile l’ombre au froid, la chaleur et la lumière à l’autre ton. 

Retrouvez la suite du portfolio dans le nouveau numéro de Garçon Magazine disponible ici.