“ELIO”, LA NOUVELLE BD ROMANCE LGBT+

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Une BD de romance tragique LGBT+ entre terre et mer, un homme et une sirène. Cette jolie idylle à la fois belle et inclusive saura vous transporter. Elle vous emmène dans un nouveau monde où le fantastique côtoie la réalité. L’auteur, le talentueux Yohann Antoine, démontre par sa narration et ses planches que tout n’est pas qu’une question de normalité. Les deux personnages sauront-ils affronter leurs différences et combattre les préjugés qui les accablent ? Vous le découvrirez bien vite à leurs côtés. 

Une bande-dessinée longuement attendue par ses fans qui le suivaient régulièrement sur les réseaux. Elle est enfin disponible et prête à séduire de nouveaux lecteurs. Pour célébrer ce charmant début, Garçon Magazine a eu l’opportunité d’interviewer son auteur !

Pourriez-vous vous présenter à ceux qui ne vous connaissent pas encore ? 

Je suis Yohann Antoine, un illustrateur et bédéiste gay lyonnais. Je dessine depuis tout petit, principalement des sirènes. Mêlant ces deux passions, j’ai décidé de créer ma propre bande-dessinée qui relate l’histoire du personnage d’Elio, un jeune triton gay.

Vous êtes-vous donc lancé dans l’art à plein temps ? 

On peut dire que je fais de l’art à plein temps, oui ! Je donne des cours de BD à des jeunes gens dans des ateliers ainsi que des cours de dessin-animé à des étudiants dans une école lyonnaise. Entretemps, je dessine et je crée mes bandes dessinées.

Il s’agit donc d’une BD LGBTQ+ entre un humain et un triton, qu’est-ce qui vous a inspiré ces personnages et l’histoire ?

Elio est une bande dessinée très librement inspirée du conte d’Andersen, La Petite Sirène que j’adore. Etant moi-même homo, je voulais créer un personnage de triton qui me ressemble. La romance de ces deux personnages, triton et humain, est aussi inspirée par ma propre relation avec mon ex-copain de l’époque. Dessiner et inventer leur histoire pour chasser mon chagrin d’amour avant que ces deux personnages gagnent en développement et deviennent qui ils sont vraiment aujourd’hui.

Durant l’écriture de votre BD, avez-vous pu trouver du soutien auprès de vos proches ou de vos lecteurs comme pour l’édition de ce dernier ? 

J’ai trouvé énormément de soutien auprès de ma famille et de mes amis. Elio a été un sacré challenge à réaliser et durant toutes les années de développement de ce projet, le soutien des gens sur les réseaux sociaux m’a grandement motivé à mener ce projet jusqu’au bout. Sans oublier le fait que la BD Elio a vu le jour grâce à une page de financement participatif qui a rencontré un bon succès, c’était super encourageant !

Combien de temps avez-vous passé à écrire/dessiner « Elio »?

Elio est un projet de longue haleine ! L’idée remonte à 2017. Puis en janvier 2020, après avoir dessiné des centaines d’Elio, je décide d’écrire le scénario de la BD. Le storyboard mettra quelques mois à être réalisé et retravaillé puis en novembre 2020, j’attaque la mise au propre puis la mise en couleur des cases. Elio s’achève alors courant avril 2022. Ça a été un travail vraiment passionnant, enrichissant et aussi un sacré boulot !

Le processus de création a-t-il été rapide ? Ou avez-vous d’abord créer les personnages (Original Character) puis avez décidé d’en faire une histoire ?

La création des personnages et l’histoire ont été assez rapides à imaginer. J’avais en tête l’apparence physique des personnages depuis longtemps et le scénario m’a pris un à deux mois de travail. Cette idée datant de 2017, j’ai eu le temps de penser à beaucoup de choses au niveau de la trame de l’histoire. La réalisation, en revanche, a été plus longue. J’ai pris mon temps et j’ai profité des deux années Covid pour être satisfait du projet visuellement parlant.

Y’a t-il des choses dans cette BD que vous voudriez transmettre aux lecteurs ? Un personnage secondaire, un easter egg, une inside joke…

Il y a énormément de sirènes célèbres cachées dans le récit comme Ariel, Madison de Splash, Marina pour ne citer qu’elles…

Elio est par ailleurs une BD bilingue. Lorsque je vivais aux USA, j’ai prononcé un jour le mot français « phoque » devant un ami et il m’a dit que cela ressemblait à leur mot « fuck« . J’ai trouvé ça rigolo et je savais que je l’utiliserai un jour, dans une de mes histoires. C’est chose faite, à vous de voir où exactement ! (rires)

Il s’agit de votre première BD, avez-vous envie de continuer sur cette lancée ?

Elio est ma première BD auto-éditée, toute bien cartonnée et lancée sur Kickstarter. J’ai adoré travaillé sur ce grand projet et je vais continuer à nourrir et développer l’univers des sirènes que j’ai créé. J’avais déjà créé trois courtes bandes dessinées relatant l’histoire de trois autres sirènes de cet univers là : Anemone, Sisterhood et The Mermaid Witch, qui sont toujours visibles sur mes réseaux sociaux.

Comment vous sentez-vous, maintenant que ce livre est fini et publié?

On ressent un sentiment d’accomplissement une fois le livre imprimé dans ses mains. On se dit que tout cela n’a pas été fait pour rien. Reste désormais à ce qu’Elio trouve son public et qu’il plaise. Cela sera ma nouvelle satisfaction.

Un futur challenge, un travail que vous voudriez mettre en avant ?

Je vais essayer de sortir de mon océan et créer une BD sur la terre ferme sans sirènes. J’ai bien dit « essayé » (rires). Je verrai bien où cela va me mener ! A moins que je ne succombe encore une fois au charme de mes sirènes et que j’explore de nouveaux personnages dans l’univers que j’ai créé… Histoire à suivre…

Suivez l’artiste dans ses projets en cours mais aussi les futurs en suivant son travail sur Instagram et son site web.

Pour vous procurer Elio, suivez ce lien

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