mois sans alcool

Pourquoi les LGBT devraient faire le mois sans alcool

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C’est un fait, les personnes LGBT+ seraient deux fois plus susceptibles de consommer de l’alcool que les personnes hétérosexuelles d’où l’utilité du Mois Sans Alcool.

L’enquête publiée dans la revue médicale américaine JAMA Internal Medicine et conduite au niveau national en 2013 et 2014 aux États-Unis a comparé l’état de santé, les taux de tabagisme et la consommation d’alcool de 525 lesbiennes, 624 homosexuels et 515 bisexuels à 67.150 hétérosexuels.

« Notre étude indique que la communauté des lesbiennes, gays et bisexuels connaît d’importantes disparités en matière de santé, surtout mentale et également en termes de consommation d’alcool ou de tabagisme », relèvent les auteurs.

Selon eux, « ces disparités s’expliquent probablement par le stress résultant de la marginalisation et de la discrimination que subit la communauté homosexuelle et bisexuelle en raison de sa préférence sexuelle ».

Rire et Santé

Mais comment savoir qu’on a un problème et faire le Mois Sans Alcool ?

« Dès qu’on se pose la question, où dès que quelqu’un l’aborde avec vous. C’est surtout avant l’addiction qu’il faut réagir. Demander de l’aide ne veut pas forcément dire qu’on est déjà malade. On peut faire le point avec son médecin généraliste pour commencer. » nous décrypte Thibaut JEDRZEJEWSKI, médecin généraliste au Centre de santé sexuelle-CeGIDD, le 190 et spécialiste des addictions dans une interview pour Jock.

Une étude menée en 2019, quelques années après l’origine du Dry January, le Mois Sans Alcool, par l’université du Sussex a notamment montré que, grâce à cette initiative, les participants bénéficient d’un meilleur sommeil et d’une meilleure concentration.

Combien consommer hors le Mois Sans Alcool ?

S’il n’existe pas de seuil de consommation qui permettrait à coup sûr de limiter les risques pour la santé tout au long de la vie. un avis d’experts de Santé publique France et de l’Institut national du cancer a proposé en 2017 de définir une valeur-repère qui concerne aussi bien les hommes et les femmes.

Cette valeur-repère est de 10 verres d’alcool standard par semaine maximum, sans dépasser 2 verres standard par jour, et pas tous les jours. Toutefois, « de récentes études ont montré qu’à partir de 20 à 30 g d’alcool par jour (20 g pour les femmes et 30 g pour les hommes), il y avait des risques pour la santé« , précise le Pr Marcellin. On rappelle qu’un verre standard correspond à 10 g d’alcool pur, soit :

  • 10 cl de vin,
  • 2.5 cl de pastis à 45°,
  • 25 cl de bière à 5°
  • 10 cl de champagne à 12°