La maison française Faralonn Éditions annonce la sortie événement en France et dans les pays francophones
de « Claudia », l’autobiographie bouleversante de ClaudiaTavares.
Un livre poignant à ne pas manquer
« Claudia », c’est le récit d’une vie ou plutôt le parcours incroyable d’une femme en quête d’identité et de reconstruction. Personne intersexe, longtemps identifiée comme un garçon, Claudia a vécu mille destins : enfant
maltraitée d’un village pauvre du Nordeste du Brésil, immigrée sans le sou à Paris, assassin de la « Queen de Pigalle »,détenue dans une prison pour hommes, employée sous la coupe d’un magnat du minitel.
Chaque phrase met en exergue la personnalité solaire de Claudia. Elle nous démontre par son histoire et son courage qu’il est possible de sortir par le haut d’un destin compliqué pour finalement se trouver.
Personnalité flamboyante et complexe, sans filtre, Claudia Tavares percute, bouscule nos convictions.
Humaniste, femme aux mille vies, aujourd’hui restauratrice, auteure de six livres, elle publie cette autobiographie afin de nous livrer son histoire et sa quête d’identité. Bien plus qu’un parcours individuel, ce récit est une véritable invitation à l’introspection, une opportunité pour chacun de réfléchir à l’essence même de l’humanité et de l’individualité.
Venez déjà découvrir chez votre libraire l’incroyable et non moins effroyable parcours de Claudia Tavares, une
survivante qui aujourd’hui rayonne dans ce monde impitoyable.
Mais qui est réellement Claudia Tavares ?
Claudia Tavares nous présente son histoire, celle d’une femme en avance sur son temps dans sa quête d’identité,
une femme qui a connu les paillettes et la désillusion des nuits parisiennes mais surtout une femme qui a combattu toute sa vie pour faire entendre sa voix.
La quête de soi : une question de société
Claudia, née intersexe, n’a eu d’autre choix que de construire son identité dans l’adversité. Sa mère, incapable de
trancher, l’appelait « la chose ». Petite on l’identifiait comme étant un garçon. À l’adolescence, son corps se transforme.
Quid de son identité ? Comment affronter les regards ? Prisonnière de cette ambiguïté, Claudia a tracé sa propre voie.
Cependant, elle n’est pas le seul « personnage » du livre touché par cette problématique du genre et les
questionnements en découlant. Au Brésil ou en France, elle a évolué dans le milieu queer, y trouvant une résonnance à ses propres doutes identitaires.
Claudia dresse un portrait à la fois flamboyant, lucide et désenchanté du milieu trans et travesti du Paris des années 70. Une façon originale et sans concession de plonger dans l’histoire de ce mouvement au travers d’individus singuliers et complexes. Ce récit est l’occasion de faire connaissance avec une communauté décidée à faire entendre sa voix, comme en témoignent les nombreuses manifestations organisées dans le cadre du « Pride Month » en juin dernier.
La nuit à Pigalle : le revers du rêve parisien
L’histoire de Claudia, c’est aussi celle d’une adolescente qui fuit la nation l’ayant vue naître dans l’espoir d’être
libre au pays de Victor Hugo. Faute d’argent et de soutien, elle se retrouve confrontée à la pauvreté, la prostitution et la violence. Pour protéger sa vie, elle commettra le pire.
Sa punition sera sa rédemption. Le lecteur se retrouve précipité dans l’ambiance sordide bien qu’insouciante de la sulfureuse Pigalle. Effigie des années 80, Claudia sera tristement présentée à la une des journaux comme l’assassin de la « Queen de Pigalle ». Ce roman est l’occasion, pour elle, de révéler les mécanismes ayant conduit d’une simple rivalité vers une issue fatale.
Le combat d’une femme face à l’exploitation
Claudia s’inscrit dans une longue tradition marquée par le combat de femmes contre les inégalités et l’exploitation de l’autre. La violence s’habille de bien des manières : agressions sexuelles durant l’enfance, inceste,
violence conjugale, enfer de la prostitution …
Claudia les a toutes vécues. Pourtant, elle ne désarme pas. Le récit de sa vie est avant tout le récit de la résilience, du combat, de la survie. Claudia nous raconte comment, face à une adversité d’une perversion sans égale, elle est parvenue à trouver une issue favorable.
Claudia n’a eu de cesse de chercher à s’extirper de ce destin tout tracé, cette fatalité désolante qui consiste à être la chose des hommes, que ces derniers soient puissants, pauvres ou riches, proches ou inconnus. Quelles auraient été ses chances de survie, si elle était restée dans cette petite ville qui l’a vue naître ? Cet instinct de survie, elle l’a puisé dans tout ce qui fait sa différence.
Depuis toujours, Claudia le crie, Claudia l’écrit. Depuis toujours, Claudia se bat pour que chacun comprenne à quel point il est important de savoir donner du sens aux autres. Et donner du sens, c’est écouter, comprendre, se mettre à la place de l’autre, comme le ferait un anthropologue face à l’inconnu. Alors, écoutons-la clamer ce droit à la différence, reconnaissons en elle sa place dans le panthéon de ces guerrières qui depuis des millénaires se lèvent, quoi qu’il en coûte, pour dire « non » à la soumission.
Disponible chez tous vos libraires, n’hésitez pas à demander à le commander si vous ne le trouvez pas (même si c’est plus long qu’Amazon 😉 )