Court-métrage gay : « Faut pas penser », amour et érotisme en terre paternelle

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Comme chaque semaine, nous mettons en avant un court-métrage gay. En conséquence, après Your aura, le tout dernier métrage traité, on vous présente Faut pas penser un film où l’amour de deux amis a cours en terre paternelle.

Le pitch de Faut pas penser

Ce court-métrage gay suit les péripéties de deux amis adolescents. En pleine découverte de leur sexualité, ils (se) montrent tout : vidéos et photos pornos, zones érogènes, fantasmes, moments intimistes. Et ce, sous le toit du paternel de l’un d’eux. Dès lors, on se demande une chose : qu’adviendrait-il si le chef du foyer avait vent cette romance homosexuelle ?

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Pourquoi apprécie-t-on ce film ?

Faut pas penser démontre à quel point le regard de l’autre a son importance. En cause, les appréhensions sur l’acceptation de la différence se posent dès le début du métrage. On se cache, se réfugie dans le plaisir interdit et virtuel, profite de l’absence, sinon de l’occupation du père. En somme, c’est une manière de ne pas éveiller les soupçons, en dissimulant les événements, ses manifestations (im)matérielles. Pourtant, nous savons que tout finit par être remarqué, pour le bon comme le mauvais… ce qui est un bien triste glas…

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Focus sur une scène : la découverte

Après les cours, les deux amis décident de faire un saut dans la maison familiale de l’un d’eux. À peine rentrés, ils profitent de l’absence “spirituelle” du père pour se laisser aller au plaisir sexuel masculin. Alors, de fil en aiguille, ils opèrent une partie de chat et de la souris avec le parent, passant d’une pièce à l’autre, se déshabillant progressivement… pour se parer d’une serviette de bain. Quand ils se croient tranquilles, ils commencent leur affaire. Mais, en peu de temps, le chef du foyer les retrouve et les prend en flagrant délit… Ils ont peur et craignent les conséquences de ce qui pourrait être de l’ordre de l’homophobie. Tristesse !

Qu’avez-vous pensé de ce court-métrage gay, Faut pas penser ? Est-ce votre préféré ?