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Le gouvernement va présenter son plan pour les LGBTQI+

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La ministre Elisabeth Moreno a annoncé la présentation d’un plan à destination des personnes LGBTQI+ au gouvernement, mercredi 14 octobre. Le texte a pour but d’encadrer les violences auxquelles la communauté fait face.

Vers la pleine reconnaissance … Invité de France Inter, la ministre a dévoilé la présentation du plan à destination des personnes LGBTQI+ au gouvernement, mercredi 14 octobre. Autour de quatre grands axes, le texte a pour but de mettre fin à l’invisibilisation de la communauté. « C’est un plan interministériel dans lequel nous avons associé les associations. Je suis convaincue qu’il va véritablement changer leur vie. », a-t-elle déclaré à Léa Salamé

Le texte va reconnaître les droits acquis et donner un accès aux mêmes chances à tou.te.s. “Depuis 2013, les personnes homosexuelles peuvent adopter. Mais, on se rend compte que très peu de couples y ont encore accès. », a-t-elle confié sur France Inter. En dernier lieu, le dispositif va lutter contre toutes les discriminations : crimes de haine, discriminations à l’école et dans le sport, etc. “L’une des insultes les plus violentes dans les cours d’écoles ou les stades, c’est ‘pédé’. Il faut commencer par éduquer, par sensibiliser. Nous allons créer un site internet sur lequel le corps enseignant pourra trouver tous les outils, les éléments de langage. », a-t-elle poursuivi pendant son intervention à la radio. Pour appuyer ce dernier axe, le gouvernement va diffuser un guide pour accueillir les personnes trans dans les meilleures conditions. Un comité de suivi va se mettre en place dès mars 2021.

D’autres mesures pro-LGBTQI+ à venir

Marlène Schiappa a annoncé que le gouvernement allait inclure les thérapies de conversion dans la réforme sur les séparatismes. “Des députés de la majorité nous ont fait part de leur souhait de le proposer par amendements via la loi sur laquelle nous travaillons : nous les soutiendrons avec Gérald Darmanin« , a-t-elle confiée dans Le Parisien.

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En conséquence, la prise en charge du dossier résulte d’une longue attente de la communauté LGBTQI+ à s’emparer de ce sujet urgent. En juin dernier, la députée LREM de l’Allier, Laurence Vanceunebrock-Mialon avait présenté une proposition de loi pour encadrer et pénaliser ces pratiques. Quelques mois plus tard, sa demande n’a pas été prise en compte. “En inscrivant ce texte dans une loi sur les séparatismes, on va mettre de côté tout ce qui touche aux « thérapies » médicales.”, a confiée la femme politique à Têtu.

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