Ces (faux) mythes sur la sexualité gay

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Encore aujourd’hui, beaucoup de (faux) mythes planent autour de la sexualité gay. Pénétration, PrEP, soirées débridées… On fait la liste pour mieux la contredire.

Premier des (faux) mythes : le sexe gay est uniquement anal

L’imagination est propre à chaque homme, peu importe sa sexualité. En conséquence, les moyens de se faire plaisir, seul ou à deux, sont nombreux et dépassent ainsi la simple sphère anale. A raison, la 69, dans sa plus divine fellation mutuelle, est là une parfaite manière de pimenter le rapport sexuel sans que cela passe forcément par le cul. Et puis, de la manière qu’une femme a parfois recours au godemiché pour repousser les frontières de la sexualité, ne peut-on pas penser que l’homme aurait cette possibilité d’utiliser un vagin artificiel pour la pénétration se fasse à l’avant et non à l’arrière ?

La PrEP prémunit à 100%

Beaucoup d’hommes, y compris chez les gays, pensent que la PrEP est à elle seule efficace contre le VIH et les autres infections. Waooh, buddy ! No way ! Aucun des moyens de protection ne fait office de solution imparable. Pour cette raison, l’usage d’un préservatif, de même que la prise de précautions, est indispensable pour ne pas contracter de maladies/infections sexuellement transmissibles. Et surtout, il est important d’aller se dépister fréquemment. Pensez-y donc ! Et, tirez, vous aussi, une leçon de l’impact qu’a eu l’épidémie du SIDA, durant le siècle dernier ! D’autant que le travail des activistes en santé communautaire n’est pas facultatif…

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Troisième des (faux) mythes : Répéter les rapports sexuels avec un même homme sans protection

NON ! Pour plein de raisons, il est toujours important d’utiliser un préservatif ou un autre moyen de protection pendant chaque rapport sexuel. A raison, si la relation est libre, nous ne savons pas forcément si l’un de deux hommes a contracté, ou non, une infection, entre-temps. Et puis, car c’est la règle, l’usage d’un préservatif est LA règle pour se prémunir de toute infection, comme mentionné ci-dessus. Alors, ne faites pas la passe sur ce moyen. Et, pour être sûr de ne jamais être à cours, pensez à avoir un nombre important de capotes avec vous au cas où votre partenaire n’en aurait pas.

Les gays sont tous des bêtes de sexe

Faux ! Chaque personne a des besoins différents et appréhende la sexualité sous un prisme différent. A juste titre, certains hommes ne voient pas forcément dans le sexe le moyen de prouver leur amour, préférant parfois le simple câlin et les bisous au sexe brut. Et puis, le désir varie d’une personne à une autre en vertu de certains facteurs : taille du sexe, expérience, corpulence, mental, etc. Alors, pensez à en discuter entre vous avant de vous lancer. Écoute et communication sont les meilleurs moyens de comprendre que chaque homme attend de son partenaire.

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Cinquième des (faux) mythes : les gays sont comme une boîte à outils multifonctions

Absolutely not ! Actif, Passif, Donneur, Receveur…. Aucun de ces critères ne constitue la règle par excellence. Au contraire, chaque relation, chaque besoin, chaque fantasme varie d’un couple à un autre, d’un rapport sexuel à un autre. C’est là tout le hasard de la vie et qui apporte son lot de richesse, en particulier lorsqu’une personne est versatile et lorsqu’elle côtoie sexuellement des personnes antagonistes d’un rapport à l’autre. Alors, au lieu de définir des codes précis, pensez simplement à ce que va vous apporter le contact corporel avec l’autre, sans vous prendre la tête. Il n’y pas de manuel, le plaisir en est la parfaite finalité !

Les soirées gays sont toutes débridées

Non ! La nature de chaque soirée est différente. Certes, la majorité d’entre elles sont souvent enflammées. En cause, les DJs enlèvent le maillot (et parfois plus), les hommes sont corps à corps, s’embrassent les uns les autres, font l’amour dans les toilettes des lieux qu’ils fréquentent. De même, des soirées dédiées font état de sexualité hard, en particulier sous le signe des pratiques fétichistes. Toutefois, d’autres moments de rencontre sont aussi posés, pour assister à un show drag ou encore pour boire un verre, chanter et danser. Alors, arrêtons de véhiculer ces clichés souvent fallacieux. Il y a toujours des exceptions, indépendamment de l’identité de chacun.

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