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PMA pour toutes, le texte revient à l’assemblée

Les députés vont discuter à nouveau de la réforme sur la PMA pour toutes, ce lundi. Dans le cadre d’une seconde lecture, ils vont réexaminer près de 2300 amendements,...
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Les députés vont discuter à nouveau de la réforme sur la PMA pour toutes, ce lundi. Dans le cadre d’une seconde lecture, ils vont réexaminer près de 2300 amendements, dont 600 pour la PMA.

Jamais fini ! A l’assemblée nationale, les députés vont s’épancher à nouveau sur le projet de loi bioéthique, incluant la PMA pour toutes, lundi 27 juillet. Dans le cadre d’une seconde lecture, ils vont discuter des 2300 amendements de la réforme, dont 600 concernent uniquement la PMA. En juin dernier, la député LREM de l’Allier, Laurence Vanceunebrock-Mialon, avait salué “la décision du gouvernement qui a entendu notre appel à légiférer [sur la PMA] au plus vite” sur Twitter. Le débat se tiendra jusqu’au 31 juillet, un vote solennel des députés aura lieu en septembre prochain. Le texte repassera ensuite entre les mains du sénat pour une seconde lecture.

Depuis un vote en première lecture, en octobre, la réforme a subi de nombreux changements au Sénat et à l’Assemblée Nationale. La crise sanitaire et le confinement avait, à l’époque, bloqué les avancées sur le projet de loi bioéthique. De fait, des associations LGBTQI+ et alliées, ainsi que des élus politiques avaient interpellé le gouvernement pour une reprise des discussions sur la loi. “La loi bioéthique porte de nombreuses, belles [et] réelles avancées sociétales.”, avait alors tweeté le ministre de la santé, Olivier Véran, en mai dernier.

La priorité de la réforme divise

Lors du dépôt des amendements, le 23 juillet, les députés de l’opposition ont manifesté leur sentiment sur la reprise du dossier sur la PMA pour toutes. Parmi eux, Thibaut Bazin, élu les républicains, a dénoncé la place de la réforme dans le calendrier parlementaire. “(Ce projet de loi) est-il la préoccupation majeure des Français ? J’en doute. Est-ce pour le gouvernement un moyen de faire diversion ?”, avait-il exprimé. Son partenaire politique, Xavier Breton, a été plus direct. “Ce sujet n’est pas prioritaire. C’est un sujet qui va diviser les Français.”, a confié l’élu.

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