Bastian Castillo

Bastian Castillo, homme de la semaine de Garçon Magazine

Modèle originaire de Berlin, Bastian Castillo s’est construit au fil des années et des clichés. Cette expérience lui a permis de gagner en confiance et en acceptation de son...
© Lars Gehrlein

Modèle originaire de Berlin, Bastian Castillo s’est construit au fil des années et des clichés. Cette expérience lui a permis de gagner en confiance et en acceptation de son corps et de ses émotions. Aujourd’hui, il jouit pleinement de son identité, qu’il met au service de sa communauté. Il se confie. 

Parlez-nous un peu de vous, Bastian Castillo ?

J’aime les jeux vidéo, la nourriture, créer de l’art, travailler comme mannequin, rencontrer et travailler avec les gens. Je fais du sport et voyage (mais n’a jamais été dans l’espace, rires). Et, mon personnage préféré dans Mario Kart est Toadette. 

Dans quelles circonstances vous êtes-vous lancé dans le modeling ? 

C’est arrivé de manière accidentelle, en 2018. A l’époque, un ami m’a demandé d’aider certains de ses amis photographes avec une vidéo. Pour me remercier, ils m’ont pris en photo, j’ai trouvé le résultat très bon.

Je me suis alors dit: «Hé, n’essayons pas de le cacher.» Et, rapidement, j’ai créé un compte sur des sites de mannequins et sur Instagram. Ils se sont de plus en plus développés pour en arriver au point où j’en suis maintenant. D’être témoin de cette visibilité me rend vraiment fier. 

© Sven Serkis

Choisissez-vous les photographes pour chaque shooting dans laquelle vous figurez ? 

C’est 50/50. J’aime les photographes ou personnes créatives qui ont un style artistique et esthétique propre. S’ils sont sérieux et passionnés, je me fiche de savoir qu’il fassent de la photographie depuis deux semaines ou bien 10 ans.

Je suis toujours très honoré de collaborer avec des photographes qui se sentent inspirés par mon travail, d’échanger mes idées avec eux et de voir ce qu’il est possible de faire.

Comment abordez-vous un shooting ? 

Ca dépend du type d’idées sur lesquelles nous pourrions travailler. S’il y a un plan perdu, j’apporte tout ce qui est lié à ça pour faire une belle addition : vêtements, objets, etc.. S’il n’y a pas de véritable plan, je pense à ce que nous pourrions expérimenter ou ajouter à l’esthétique du travail du photographe. 

Je suis très expressif sur les photos. Je peux avoir un air féroce et fort ou bien un regard arrogant et ennuyé. J’aime aussi vraiment sourire (je pourrais sourire à chaque fois), ce qui rend les photos plus naturelles. 

Bastian Castillo
© Udo Tenebrafer

Les images que vous avez représentées sont très colorées. Par cela, voulez-vous montrer que la vie est meilleure avec les couleurs que le noir et blanc? 

J’adore les couleurs ! C’est la variété qui est la plus inspirante. J’aime porter des vêtements colorés.  Après, j’apprécie aussi d’utiliser le noir et blanc de temps à autre. 

Dans notre vie quotidienne, nous sommes déjà entourés de beaucoup de couleurs grisâtres, très tristes, très monotones. J’apprécie vraiment de mettre de la couleur dans la vie quotidienne. 

Dernièrement,  vous avez adressé un message d’amour à la communauté LGBTQIA +, avec la série «Love». En ce sens, l’art est le meilleur moyen de montrer cet activisme? 

C’est génial de pouvoir combiner les deux éléments, oui. J’aime soutenir ma communauté et essayer de montrer que j’en suis fier. Après, le projet «Picture The Love» ne s’adresse pas nécessairement à la communauté LGBTQIA +, mais à presque tous les humains. 

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Aimer quelque chose est déjà un défi pour beaucoup d’entre nous. Alors, en 2020, nous ne devrions pas nous arrêter de penser positivement et surtout répandre l’amour à tout le monde. Tout le monde le mérite. 

© Tony Stewart

Le mot de la fin sur votre personnalité, Bastian Castillo ?

“Plus de steak que de sauce”. Cela veut dire que ne me prends pas très au sérieux.

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