Propos homophobes

Propos homophobes : des associations saisissent l’IGPN

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Les associations FLAG !, Mousse et Stop homophobie ont saisi l’IGPN pour des propos homophobes, jeudi 25 février, pour des propos homophobes. Cette action fait suite à une intervention musclée des forces de l’ordre, en début de semaine.

Propos homophobes
Crédit photo : capture d’écran Twitter

Honteux ! Jeudi 25 février, les associations FLAG !, Mousse et Stop Homophobie ont saisi l’IGPN pour des propos à caractère homophobe. « Ce contrôle de police a lieu dans un contexte intersectionnel, où plusieurs facteurs de discrimination s’entremêlent. Le policier s’est autorisé à employer des insultes homophobes pour rabaisser le jeune qui est interpellé. Ici aussi, racisme et homophobie sont inextricablement liés », a déclaré Me Étienne Deshoulières, avocat des associations, à Têtu. En conséquence, des mesures vont certainement être prises à l’encontre des personnes visées. A raison, le préfet de Paris lui-même, Didier Lallement, a également alerté la police des polices. Affaire à suivre, donc.

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Lundi 22 février, au cours de la soirée, des policiers ont interpellé des jeunes hommes dans le quartier de La Chapelle, à Paris 18. Alors qu’ils les immobilisent, l’un d’eux s’en prend verbalement à eux. « Ferme ta gueule, je t’encule moi. Ferme ta gueule, petit pédé. Petit pédé que tu es. Tu n’es pas un homme, t’es un petit pédé.”, déclare-t-il alors aux jeunes hommes. Un témoin, présent à proximité du lieu d’intervention, a filmé l’intégralité de la scène avant de la partager sur Twitter, trois jours plus tard. Devenue rapidement virale, la vidéo a ainsi attiré l’attention de la préfecture et des associations LGBTQI+ qui entendent aujourd’hui agir pour que justice soit faite.

Des faits peu entendus

Dans son rapport annuel, publié en juin 2020, SOS homophobie a déploré que ces incidents ne soient pas davantage considérés. En cause, l’association n’a recensé que 27 actes de ce type jusqu’à présent, ce qui représente seulement 1% de ses témoignages. « Cependant, les situations impliquant des membres de la police ou de la gendarmerie sont en nette augmentation, de 77% des cas en 2018 à 85% en 2019 », remarque l’association, citée par Têtu.

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Pour ces raisons, les initiatives de l’association FLAG ! tentent de remédier à ce manque d’actions de taille au sein des pouvoirs publics et des politiques gouvernementales. Dans chaque commissariat, l’association a notamment sollicité les services d’un référent-liberté qui sensibilise le personnel. De même, le lancement de leur appli permet de signaler en temps réel des agressions à caractère LGBTphobe. « Si ces signalements restent faibles, c’est parce que les problèmes avec les forces de l’ordre interviennent souvent de façon secondaire. », souligne SOS homophobie.

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