Courts-métrages gays : “De tout coeur”

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Chaque semaine, on met à l’honneur des courts-métrages gays. Après Non-conforme, on vous présente De tout coeur de Martin Busker.

Le pitch Courts-Métrages gays de : De tout coeur

Signé Martin Busker, De tout coeur suit la romance entre un entraîneur de foot et un joueur amateur. Loin des regards, les deux hommes jouissent de leur amour sur le terrain, dans la forêt, dans le parc et chez le coach, ils flirtent aussi. En cause, l’homosexualité et l’écart d’âge sont mal vus par les habitants. Lorsque la mère du jeune joueur, mineur, apprend cette relation, elle s’emporte contre le professionnel et le menace d’une plainte s’il ne s’éloigne pas de son fils. La romance va-t-elle, pour autant, prendre fin ? Dans un court-métrage de près de 15 minutes, le réalisateur s’empare de l’amour gay dans sa perception la plus négative, tant sur la consommation sexuelle que l’écart. Le résultat, percutant, donne un film émouvant à souhait. 

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Pourquoi on aime ce film ?

De tout coeur aborde avec brio le regard négatif que toute personne a, encore aujourd’hui, sur la relation entre deux hommes, en particulier quand l’écart d’âge entre en jeu. Prenant comme point d’appui une mère homophobe, c’est tout un pan de discrimination qui prend place. Au milieu de tout ça, le fils est pris entre l’obligation familiale et la liberté d’aimer. Un amour vite ébranler lorsque la vérité fait puisque le jeune joueur de football recherche l’amour d’un père et non l’amour d’un homme, prenant une dimension autre, un tantinet incestueux (allégoriquement parlant). Un choc pour un professeur qui aime passionnément. Touchant !

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Focus sur une scène : Le départ

Suivant la rupture amoureuse finale dans un parc, devant les yeux de la mère, le professeur de sport quitte le village au volant de sa voiture. Il est encore sous le choc de la fin de la relation, puisque très amoureux du jeune adolescent. Son coeur s’emballe, les larmes coulent. Pourtant, il ne se retourne à aucun moment. Lorsqu’un policier interpelle l’entraîneur, la déprime s’en va. Ce qui est là le point de départ vers une autre aventure, sans que nous en sachions la nature. 

Qu’avez-vous pensé de ce neuvième des courts-métrages gays traités, De tout coeur ? Est-ce votre préféré ?

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