Anthony Dehodencq est photographe professionnel, installé à Paris. Dans ses clichés, il met à l’honneur une large variété de modèles masculins, tous aussi différents les uns que les autres. Pour Garçon Magazine, l’artiste nous ouvre les portes de son art.
Du regard ! Aussi loin qu’il se souvienne, Anthony Dehodencq a toujours été passionné par la photographie. Alors qu’il vient à peine de s’installer à Paris pour le boulot, en 2013, l’artiste s’essaie au portrait, dans un premier temps. Au fil de ses rencontres, avec des collègues de travail, il se fraie un chemin dans le milieu photographique à travers les réseaux sociaux. Puis, confiant en ses talents, le professionnel décide d’en faire son métier, quatre ans plus tard. Dès lors, il enchaîne les collaborations avec des modèles, comme sa première muse Héloïse. “Au début on pouvait voir les mêmes têtes, car j’avais 2-3 modèles qui étaient toujours partant pour essayer mes idées.”, confie Anthony. Rapidement, le photographe attire l’attention de personnes issues de son milieu, comme Alain Ntamag, qui l’aident dans ses projets. C’est le début d’une longue ascension vers la visibilité.
Proposer une vitrine réaliste
Soucieux d’étoffer sa vitrine photographique, Anthony Dehodencq se rapproche de différentes agences pour valoriser un large panel de modèles, sans critère apparent. “Je veux que tout le monde puisse se projeter et ne pas perdre confiance en se disant « ces photos sont inaccessibles pour moi ».”, explique-il. Signe du feeling qu’il ressent pour les modèles auxquels il fait appel, le photographe met à l’honneur différents profils, raconte une histoire par le regard. “Je veux que lorsqu’on regarde mes portraits, on soit tout de suite attiré par les yeux. Car, c’est ce qui, à mon goût, va dégager l’émotion recherchée.”, confie-t-il.
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Au fil de son feed, on y voit ainsi Julien Isnardon, Alexis Loizon, Jérémy Brian ou encore Valentin Lucas. Toujours épanoui, jamais accompli, Anthony Dehodencq ne cesse de se réinventer et de se fixer de nouveaux objectifs et modèles masculins à mettre en avant. C’est ce qui fait la magie de la photographie … surtout en cette période particulière. “On ne sait pas de quoi sera fait demain, on refera un bilan à la fin de l’année.”, conclut l’artiste. Inspirant !
Crédit photo : Anthony Dehodencq
Comment se déroule une séance-photo avec vous ?
Dans un premier temps, je contacte le modèle par mail ou sur Instagram, selon la formule choisie et le nombre de tenues à prévoir pour la séance. Puis, au cours du shooting, j’oriente et guide généralement le modèle, mais il est tout à fait libre de proposer ses idées. Car, c’est tout d’abord un moment d’échange.
Après chaque séance, j’envoie les photos sur une galerie en ligne. Le client sélectionne ses clichés favoris, que je travaille et lui envoie par mail. Parfois, je prépare aussi un moodboard, mais il y aura toujours place à l’improvisation.
De temps à autre, il vous arrive de passer de l’autre côté de l’objectif. Est-ce un moyen de prouver que vous pouvez être à la fois le sujet et le créateur de la photographie ?
De base, je voulais être devant l’objectif, je m’y suis essayé à deux reprises avec deux photographes. Puis, il m’est venue l’envie de créer aussi, de mettre en valeur des personnes, de participer à leur confiance en eux. Les autoportraits permettent aussi de m’essayer à de nouvelles choses sans devoir dépendre d’un modèle.
Dans le contexte de la Covid-19, vos projets ont-ils été mis à mal ou avez-vous su vous réinventer ?
Certains de mes projets sont en pause, mais d’autres ont heureusement pu se faire. J’ai énormément de chance de pouvoir travailler en ce moment. J’ai dû me réinventer en proposant plus de séances à domicile, étant donné que je pouvais me déplacer avec mon attestation pro.
Crédit photo : Anthony Dehodencq
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